Dépliant Geispolsheim : d'autrefois et d'aujourd'hui

A l’occasion des 40e Journées européennes du Patrimoine, la Commune de Geispolsheim vous invite à venir découvrir de 10h à 17h : Geispolsheim d'autrefois et d'aujourd'hui à travers différentes animations afin d'observer l'évolution de notre patrimoine et son histoire :

- Exposition photos à l'Espace Malraux
- Déambulation libre dans les rues de Geispolsheim
- Visite de la chapelle à la maison de retraite Sans Souci et après-midi récréative de 14h à 17h

Le groupe folklorique Les Coquelicots de Geispolsheim et l'orchestre D'original Bloosmusik de Pierre Schneider seront également présents pour participer à l'animation de cette journée. Buvette et restauration à l'Espace Malraux.

Découvrez ci-dessous l'exposition photos et les points de la déambulation. Bonne visite!

EXPOSITION PHOTOS - ESPACE MALRAUX

Source : les livres Geispolsheim Gare et Village, une histoire – Mémoires de vie et Geispolsheim au fil du temps historique et histoires des propriétés anciennes de Messieurs Speisser, Bezler, Speisser et Woehl.

ALFRED KLEM / ALFRED KLEM

ALFRED KLEM

1934 Alfred Klem (à droite) chef de l’atelier de sculpture de la cathédrale devant sa maison sise au n°9 rue des Suisses actuellement nommée en son honneur « rue Klem ».

Comme retraité, il poursuivra son œuvre de sculpteur au sein de la paroisse Sainte-Thérèse.

Alfred Klem statue : sculpture d’Alfred Klem préservée au 15 rue des Vosges

ALFRED KLEM

1934 Alfred Klem (rachts) chef vom Steinheuer atelier vom Minschter steht vor sinem Hüs 9, rue des Suisses, hitzedààs „rue Klem“ gennànt fer der gross Kinschtler ze ehre.

Als Rantner, màcht’r wittersch mit de Steinheuerei fer d’Sainte Thérèse Pfàrrei.

Alfred Klem stàtut: von ihm sculpiert steht 15 rue des Vosges

EGLISE SAINTE-THÉRÈSE / KERICH SAINTE-THÉRÈSE

EGLISE SAINTE-THÉRÈSE

Le 5 août 1934, Mgr Douvier posa la première pierre. Elle contenait une boîte en zinc avec un parchemin portant l’inscription suivante en latin :

« Le cinq août, en l’an du Seigneur 1934, sous le pontificat du pape Pie XI – sous le président de la République Française Albert Lebrun – sous l’évêque de Strasbourg Charles Joseph Eugène Ruch – sous Eugène Metz curé cantonal avec le soutien du vicaire René Frieh et la Société de construction, Henri Thony étant maire, le président du Conseil de Fabrique Benjamin Oswald et les directives de l’architecte Camille Claus fut posée la première pierre en l’honneur de Sainte-Thérèse de l’enfant Jésus dans l’annexe de Geispolsheim-Gare par le vicaire général Théodore Douvier qui la bénit ».

Les travaux avancèrent rapidement, le reste des travaux étant engagé au printemps 1935.

Mgr Kolb bénit la nouvelle église le 1e septembre 1935.

Eglise 1 : au 1 septembre 2023
Eglise 2 : actuelle
Eglise 3 : inauguration en 1935
Eglise 4 : 1er septembre 1935, bénédiction de l’église par Mgr Kolb
Eglise 5 : 1934 - l’église en chantier

KERICH SAINTE-THÉRÈSE

De 5 Aügscht 1934, Mgr Douvier het de erscht Stein geleijt. E Zinc Bechs mit’m e Brief mit dem làtinische Text isch ingemürt worre:

„De 5 Aügscht vom Johr 1934, Pie XI isch Bàpscht g’sinn, Albert Lebrun, Franzeesicher Présidant, Charles Joseph Eugène Ruch isch Bischhof von Strossburi g’sinn, de Eugène Metz isch Pfàrrer g’sinn mit de Hilf vom vicaire René Frieh ùn d’Société de Construction, de Henri Thony isch Maire g’sinn, Benjamin Oswald isch Presidant vom Kericheràt g’sinn ùn de Camille Claus, Architekt, isch de erscht Stein geleijt worre in Ehr von de Sainte Thérèse de l’enfant Jésus im quartier von Geispolsheim Gare durich de GeneralVikar Théodore Douvier wie de Saje gann het.“

De Chantier geht schnall voràn, im Friejjohr 1935 ware d’letschte Arweite ùnternùmme.

Mgr Kolb gibt de Saje in de nej Kerich àm 1 Septamber 1935.

Kerich 1 : àm 1. Septamber 2023
Kerich 2 : hitzedààs
Kerich 3 : Inwehjùng 1935
Kerich 4 : 1. Septamber 1935, Mgr Kolb gibt de Saje in de nej Kerich
Kerich 5 : 1934 d’Kerich in chantier

FETE DIEU / LIEWERHERGOTTSDÀÀ

FETE DIEU

La première trace écrite connue, relatant la procession de la Fête Dieu, apparaît dans un manuscrit rédigé en latin par le recteur Jean-Georges Laminit, curé de la paroisse de 1686 à 1721. L’importance accordée à cette fête dans ce texte nous montre qu’à cette époque déjà, elle constituait un évènement majeur pour la Paroisse.

Parmi les fêtes religieuses, la Fête Dieu tient une place essentielle. C’est une profession de foi de tout un peuple en liesse, un témoignage communautaire de l’attachement de la population à Jésus-Christ présent dans le Saint Sacrement porté en triomphe à travers les rues de notre village.

C’est une procession priante et chantante. Ce qui attire les nombreux visiteurs, c’est le côté un peu populaire de cette fête. Ce jour-là, les bannières flottent, les rues sont jonchées de fleurs. Aux quatre coins de la cité sont dressés des reposoirs.

La chorale et la musique municipale confèrent à l’ensemble une ambiance artistique et religieuse.

Les pompiers assurent la garde d’honneur autour du dais porté par les membres du conseil de fabrique.

Des fillettes vêtues de blanc ou habillées en bergères comme au XVIIIe siècle ouvrent la marche.

Les jeunes filles en costume traditionnel portent les statues de la Vierge en bois polychrome du XVIIIe siècle, de Sainte Anne et de Sainte Marguerite.

Des jeunes gens, également en costume, portent la statue de Saint Sébastien.

Les hommes, en habit sombre, suivent le dais en récitant à haute voix le chapelet.

La musique alterne avec les chants.

Fête Dieu 1 : la statue « Saint-Sébastien »
Fête Dieu 2 & 3 : Le Dais
Fête Dieu 4 : la procession
Fête Dieu 5 & 6 : les petites filles en robe blanche « les moutons » encadrées par les « bergères »
Fête Dieu 7 : procession précédée par le « Suisse »
Fête Dieu 8 : groupe de femmes lors de la procession (collection Joseph Truttmann)
Fête Dieu 9 : La musique « Fraternité »

FETE DIEU LIEWERHERGOTTSDÀÀ

S’erschte Mol wie m’r ebbs lase kànn von ere Liewerhergottsdàà Prozession, steht im e Papier ùf làtinisch g’schriwwe vom Recteur Georges Laminit, Pfàrrer von 1686 bis 1721. Der Text sààt ùns , dàss schùnn zallemols, diss Fescht e grosses Ereignis isch g’sinn fer d’Pfàrrei.

Unter de religiöse Feschter, het de Liewerhergottsdàà e wechtiger Plàtz. S’isch e Glaüwebekànntnis vom Volik àn de Jesus Christus. E Hoschdie isch im Munstranz wie de Pfàrrer durich s’Dorf trààt.

Es isch e Prozession wie gebat ùn religiösi Lieder g’sùnge ware. S’kùmme viel Lit fer ze lüeje àwwer aü fer batte. An dem Dàà, sinn d’Fahne àn de Hieser, Blüeme ùf de Stross. An de vier And vom Dorf stehn vier Altar schëën geziert.

D’Chorale ùn d’Musique Municipale gànn in de Prozession e religiösi Stimmùng.

D’Pompiers gehn nawe-n-m Himmelwie getrààwe wùrd von de membres vom Kericherat.

Kleini Maidle gànz wiss gekleidt oder àls kleini Schäferin àngezöje wie im XVIII Jahrhùndert gehn vorne hàre.

Jungi Maidle in Tràchtekleider trààwe d’Stàtute von de Müetergottes ùs Holz vom XVIII Jahrhùndert, von de Sainte Anne ùn von de Sainte Marguerite.

Jungi Herre, aü in Tràchtekleider, trààwe d’Stàtut vom Saint Sébastien.

Manner in dùnkle Kleider gehn hinterem Himmel ùn sààwe de Rosekranz.

D’Musik ùn d’Chorale leese sich àb wàre de Prozession.

Liewerhergottsdàà 1 : D’Stàtut vom Saint Sébastien
Liewerhergottsdàà 2 & 3 : De Himmel
Liewerhergottsdàà 4 : De Prozession
Liewerhergottsdàà 5 & 6 : D’kleine Maidle mit wissem Kleid, „d’Schäfle“ mit de kleine „Schäferine“
Liewerhergottsdàà 7 : Prozession mit’m Schwitzer vorne.
Liewerhergottsdàà 8 : Fraüe ware de Prozession (collection Joseph Truttmann)
Liewerhergottsdàà 9 : D’Musique « Fraternité »

Galerie FETE DIEU

LA STEP – VÉLO CLUB / D’STEP – VELO CLUB

LA STEP – VÉLO CLUB

Le 26 avril 1949, par agrément ministériel, le Vélo Club change de dénomination et devient la Société de Tir et d’Education Physique STEP, ce qui permet au club de pratiquer diverses disciplines sportives.

Seuls le tir et le cyclisme ont survécu.

En 1990, la STEP décide de se consacrer uniquement au cyclisme en salle, à savoir le cyclisme artistique, le cycle-ball et le vélo loisir, une nouvelle forme de sport pour tous et sans compétition.

1967 – Les adeptes du cyclisme artistique et cycle-ball en cortège. Au centre, Jean-Paul Obser, un fin connaisseur

D’STEP – VELO CLUB

De 26 April 1949, per Minischter züstimmung, de Velo Club changiert de Nàmme ùn wùrd d’Société de Tir et d’Education Physique STEP, mit dem kànn de Club mereri sport arte pràktiziere.

Nùmme de Tir ùn de cyclisme bliewe ewrig.

1990, d’STEP decidiert numme noch Radsport im Sààl ze màche: Kùnschtràdsport, Ràdbàll ùn velo in de freizit, e neji sportàrt fer àlli  ùn ohne Wettbewerb.

1967 – D’Sportler vom Kùnschtràdsport ùn vom Ràdbàll im Umzug. In de Mitte, Jean Paul Obser, e finer Speziàlischt

LES CLOCHES EGLISE SAINTE-MARGUERITE / D’GLOCKE KERICH SAINTE MARGUERITE

LES CLOCHES EGLISE SAINTE-MARGUERITE

Le 29 mai 1917, trois cloches sont enlevées du clocher et envoyées en Allemagne pour être fondues, leur métal étant destiné à «  soutenir l’effort de guerre ». Le recteur Ignace Goehlinger qualifie cette journée de « grand jour de deuil pour notre paroisse ». Seule la plus ancienne, Sainte-Marguerite, datant de 1717, reste pour annoncer les joies et les peines de notre communauté. La plus petite, Saint-Sébastien, a un destin un peu particulier. Elle n’est pas fondue, mais restituée en 1919 et retrouve sa place immédiatement.

C’est au mois de mai 1933 que deux nouvelles cloches viennent s’ajouter aux deux rescapées des vicissitudes de la guerre. Leur réception, leur baptême et leur installation sont célébrés avec faste dans un village richement décoré.

Avant le départ, on immortalise l’événement. Le cortège quitte la gare en direction du village.

Cloche 1 : Le baptême des cloches le 25 mai 1933
Cloche 2 : présentation des cloches
Cloche 3 : le cortège quitte la gare pour le village
Cloche 4 : Les cloches en provenance des établissements Causard de Colmar 

D’GLOCKE KERICH SAINTE MARGUERITE

De 29 mai 1917, drei Glocke ware àbg’hankt om Glocketurm ùn in s’Ditschlànd g’schickt fer g’schmolze ze ware, s’Metal wùrd benùtzt fer de Krieg ze ùnterstitze. De Recteur Ignace Goehlinger het zü dem Dàà g’sààt dàss e grosser trüür’s Dàà isch fer d’gànz Pfàrrei. D’ältscht Glock, Sainte Marguerite, von 1717, isch hànke gebliewe fer Glick ùn Leid ze màlde? D’kleinscht, Saint Sébastien, het e seltsàmes Schicksàl. Sie wùrd nit g’schmolze, awwer 1919 wurd se zerùck gebrunge ùn kùmmt glich widder in de Glocketurm.

Im Mai 1933, kùmme zwei neji Glocke dezü. Die ware empfànge, gedaift ùn instàlliert. S’gànze Dorf isch geziert fer die Gelejeheit.

Vor’m Abmàrsch, wurd der Momànt verewigt. De Umzug geht von de Gare geje s’Dorf.

Glock 1 : D’Glocke ware gedaift de 25 Mai 1933
Glock 2: D’Glocke ware gezeijt
Glock 3: De Umzug geht von de gare fùrt geje s’Dorf
Glock 4: D’Glocke kùmme von de Giesserei Causard von Colmar

LE BASKET - LE CERCLE SPORTIF SAINT-JEAN / DE CERCLE SPORTIF SAINT JEAN

LE CERCLE SPORTIF SAINT-JEAN

Les effectifs du Cercle progressent rapidement. Près de 150 licenciés permettent bon an mal an d’engager et d’encadrer une douzaine d’équipes.

La création, dès 1963, d’une école de basket, l’action de Max Bezler animateur hors-pair et muni du diplôme d’entraîneur 3e degré, la construction de la salle Saint-Jean, une équipe fanion qui franchit les échelons rapidement et un comité soudé et dynamique qui abat un travail titanesque expliquent cette progression.

Basket 1 : les joies du basket en plein air
Basket 2 : 1955, les seniors en action

DE CERCLE SPORTIF SAINT JEAN

D’Mitgliederzàhl vom Cercle namme schnàll zü. Mit fàscht 150 Sportler kànn de Verein im Johr dùrich e dutzed Mànnschàfte engagiere.

Schùnn 1963 het de Verein e Basket Schüel gegrindt. De Insàtz vom Max Bezler, üsnàmme Mensch mit eme Trainerdiplom 3e degré, d’r Uffböj vom Saint Jean Sààl, e erschti Mànnschàft wie schnàll ùfsteijt ùn e comité wie zàmmehàlt ùn wie e grossàrtigi Arweit leischt, diss àlles expliziert dàss der Verein so grossi Fortschritt gemàcht het.

Basket 1 : Baket im Freie
Basket 2 : 1955, D’seniors in Aktion

LE CERCLE SPORTIF SAINT-JEAN

Dès 1934, fonctionne le « Club Sportif de Geispolsheim » (C.S.G.) sous la tutelle du Cercle Saint-Sébastien.

En 1938, sous l’impulsion d’Adolphe Fuger, vicaire et d’Eugène Stoltz, Charles Schmieder, Auguste Peter et Pierre Wiesmeyer (père), le C.S.G. devient le Cercle Sportif Saint-Jean, en référence à Saint-Jean-Marie Vianney, deuxième patron de la paroisse, dont Eugène Stoltz est le président fondateur.

Les activités alors pratiquées sont : la gymnastique, le basket-ball, le théâtre et les Cercles d’Etudes.

Photo 1 : 1938 : les gymnastes en action sur le « stade » de la rue des Suédois

Photo 2 : 1947 : les pupilles en action avec leurs « bängele , à l’origine de la dénomination de « Bängeles » pour les clubs issus de l’Avant-Garde du Rhin, sur l’emplacement de la salle Saint-Jean

DE CERCLE SPORTIF SAINT JEAN

Ziter 1934 fonctionniert de « Club Sportif von Geispolsheim » (C.S.G) ùnter de Vormùndschàft vom Cercle Saint Sébastien.

1938, ùnterem Influss vom Adolphe Fuger, Vicaire ùn de Eugène Stoltz, Charles Schmieder, Auguste Peter un de Pierre Wiesmeyer (vatter), de C.S.G wùrd de Cercle Sportif Saint Jean , der Nàmme erinnert àn de Saint Jean-Marie Vianney, zweiter Patron von de Pfàrrei, wie de Eugène Stolz gegrindt het ùn isch Président g’sinn.

Mir kànn verschiedeni Sportàrte màche : Kunschtturne, basket-ball, Théater ùn Cercles d’Etudes.

Photo 1 : 1938: d’Kunschtturner ùf’m „Plàtz“ von de Suédois Stross

Photo 2 : 1947 : d’pupilles turne mit ihre « bängele , von do kùmmt de Nàmme „Bängeles“ fer d’Vereine von de Avant-Garde du Rhin, ùf’m Plàtz wo de Saint-Jean Sààl speeter geböje wùrd.

COLLEGE JEAN DE LA FONTAINE / De COLLEGE JEAN DE LA FONTAINE

COLLEGE JEAN DE LA FONTAINE

Le 08 mars 1971, démarre la construction du collège qui sera prêt pour la rentrée de septembre avec 485 élèves répartis en 21 classes, 15 professeurs, une seule surveillante, le principal et son adjoint, une secrétaire et un concierge.

Les élèves viennent pour 45 % du village et de la gare ainsi que Blaesheim, Duppigheim, Duttlenheim, Entzheim et Lipsheim.

Collège 1 : Le bâtiment administratif à toit plat, au milieu des champs
Collège 2 : cour de récréation et le restaurant scolaire
Collège 3 : inauguration par les officiels
Collège 4 et 5 : transport scolaire de l’époque
Collège 6 : les bâtiments sont recouverts de tuiles pour éviter les infiltrations d’eau et le voisinage s’urbanise

De COLLEGE JEAN DE LA FONTAINE

De 8 märz 1971 wùrd de Collège geböje, de Böj isch ferti fer de Schüelànfàng im septamber mit 485 Schieler verteilt in 21 Klàsse, 15 Profasser, e einzigi surveillante, e Principal ùn siner sadjoint, e Sekretärin ùn e concierge.

45% von de Schieler kùmme vom Dorf ùn de Gare so wie von Blase, Dippigie, Dettle, Entze ùn Lipse.

Collège 1; de Verwàltung’s Böj mit flàchem Dàch, mitte’s in de Falder
Collège 2: Hof fer d’Schüelpaüs ùn de Asssààl fer d’Schieler.
Collège 3: offizielli Inwehjùng
Collège 4 et 5: Schüeler Bus von zallemols
Collège 6: d’Gebejer ware mit Ziejle gedeckt fer ze verhindere dàss’s erin rajt. Drùm erùm wurd geböje.

LA PAROISSE PROTESTANTE DE LA GARE / D’Evangelisch Pfàrrei von de Gare

LA PAROISSE PROTESTANTE DE LA GARE

Dès 1927, les premiers jalons sont posés par le pasteur Berron de Graffenstaden.

En 1930, les premiers cultes sont assurés à Geispolsheim-Gare. En 1932, il y a environ vingt familles protestantes. Les cultes ont lieu dans une salle de l’école jusqu’en 1960, date de bénédiction de la chapelle.

En 1937, l’Association protestante de Geispolsheim-Gare est officiellement créée avec, comme principaux responsables :

Jean-Henri Wieger, pasteur président - Guillaume Winter, secrétaire - Robert Bohn, trésorier, chargés de rassembler les fonds nécessaires à la construction d’une chapelle. Les époux Pfeiffer offrent un terrain de 11,87 ares.

Après la guerre, la paroisse protestante réactive le projet de construction. En 1958, le gros œuvre est achevé et le 19 juin 1960 la nouvelle chapelle est bénie en présence d’une foule nombreuse.

Une fête paroissiale est organisée tous les ans au mois de mai, autour d’un culte et d’un repas communautaire. Cette fête est placée sous le signe de la convivialité.

De nombreux amis de la paroisse catholique, avec qui elle entretient des rapports très fraternels, y participent.

Temple 1 : 1960 - Chapelle et campanile érigé en 1972 par les architectes M Becker et L Frosch
Temple 2 : 1960 -  Façade de la nouvelle chapelle protestante
Temple 3 : septembre 2023 : chapelle et campanile ont laissé la place à une résidence, dénommée « La cour du temple »

D’EVANGELISCH PFÀRREI VON DE GARE

Im Johr 1927 de Pastor Berron von Graffenstaden leijt d’erschte zeiche.

1930, d’erschte evangelische gottesdienschte finde stàtt in Geispolsheim Gare. 1932 gibt’s ùngfàhr zwànzig proteschtantischi Familie. D’Gottesdienscht finde im e Schüelsààl stàtt bis 1960, wo d’Kàpall ingewehjt wùrd.

1937, wùrd offiziel d’Association protestante von Geispolsheim Gare gegrindt. D’Haüptpersone sinn: Jean-Henri Wieger, Pastor ùn Presidant, Guillaume Winter, Sekretär, Robert Bohn, Kàssierer; er isch verantwortli fer s’Gald ze sàmmle fer e Kàpall ze böje. S’Ehepààr Pfeiffer schànkt e Plàtz von 11,87 are.

Nooch’m Kriej, wùrd s’Projakt von dem Böj widder in gang g’setzt von de Proteschtantisch Pfàrrei. 1958 isch de Röjböj ferti ùn am 19 jüni 1960 wùrd d’neij Kàpall ingewehjt.

E Pfàrreifescht isch àlle Johr orgànisiert im Mai. S’fàngt àn mit eme Gottesdienscht ùn noochhàr gibt’s e Gemeinschàftsasse

Frind von de Katholisch Pfàrrei màche mit.

Tempel 1 : 1960 Kàpall ùn Turm geböje 1972 von de Architekte M. Becker ùn L. Frosch.
Tempel 2 : 1960 Fàssàd von de neij Proteschtantisch Kàpall
Tempel 3 : septamber 2023 Kàpall ùn Turm sinn abgerisse worre, àm Plàtz steht jetz e Residence „La Cour du Temple“.

ECOLE MATERNELLE QUARTIER GARE / KLEINKINDERSCHÜEL QUARTIER GARE

ECOLE MATERNELLE QUARTIER GARE

En octobre 1952, la construction d’un pavillon ajouté à l’école primaire permet de loger l’école maternelle avec une classe tenue par Mme Lux.

Dans les années 80, on se sent à l’étroit.

Le conseil municipal décide de faire construire une école maternelle pour désengorger l’école primaire et s’adapter aux pédagogies nouvelles.

Après un chantier difficile, préoccupant, avec de multiples avatars, le bâtiment a été inauguré en juin 1993.

École maternelle 1: permis de construire de la future École Maternelle Le Petit Prince
Ecole Maternelle 2 et 3 : un sérieux problème de grue va retarder les échéances
Ecole Maternelle 4 : Fin des travaux, une superbe réalisation
École Maternelle 5 et 6 : au 01 septembre 2023

KLEINKINDERSCHÜEL QUARTIER GARE

Im Oktower 1952, wùrd e Hüs geböje nawe de Primärschüel fer e Kleinkinderschüel ùf ze màche mit einere Klàss von de Màdàm Lux.

In de Achtziger Johre, , isch m’r e bissel ang.

De Gemeinderat entschied e Kleinkinder ze böje fer d’Primärschüel ze erlichtere ùn aü fer sich àn die neje Lehrmethode ze adaptiere.

D’Böjarweite fànge àn awwer s’gibt zemli Problemer ùn màche viel Sorje. D’Schüel wùrd ingewehjt im Juni 1993

Kleinkinderschüel 1 : Böjgenahmigùng von de zükenfti Kleinkinderschüel „Le Petit Prince“
Kleinkinderschüel 2 et 3 : e grosses Kranproblem verlängsamt de Chantier
Kleinkinderschüel 4 : And vom Chantier, e schëënes Gebej.
Kleinkinderschüel 5 et 6 : am 1 septamber 2023

Galerie Ecole maternelle quartier Gare

ECOLE PRIMAIRE QUARTIER GARE / Grundschüel quartier Gare

ECOLE PRIMAIRE QUARTIER GARE

Le quartier Gare s’est considérablement développé dans les années vingt et il faut penser à scolariser les enfants des 675 habitants recensés en 1929.

Ils fréquentaient alors l’école du Katzeloch à Illkirch, celle de Geispolsheim-Village ou se rendaient, par le train, à Strasbourg (Saint-Jean ou Providence).

En 1929, le conseil municipal décide d’édifier sur le terrain communal au Lutzelbruch, une école avec deux salles de classe, dont l’une était prévue pour le culte.

L’école a été inaugurée le 8 février 1931 en présence de nombreuses personnalités.

Dès 1932, elle passe à deux classes mixtes sous la direction de M Albert Ridé.

En 1935, on sépare les garçons et les filles.

Ecole primaire 1 : L’école aménagée, côté en cour.
Ecole primaire  2 : En 1930, l’école de la Gare en construction.
Ecole primaire 3 : En 2002, le monument aux morts va céder sa place à une grande cour d’école.

GRUNDSCHÜEL QUARTIER GARE

In de zwànziger Johre het sich s’quartier Gare zemli developpiert. Mir müess dràn danke die Kinder von de 675 Inwohner (1929) ze scolàriesiere.

Sie gehen in d’Schüel „Katzeloch“in Illkirch, oder ùf Geispolsheim Village oder fàhre mit’m Zug ùf Strossburi (Saint Jean oder Providence).

In 1929, de Gemeinderat decidiert e neji Schüel ze böje ùf’m Gemeindebode „Lutzelbruch“ mit zwei Schüelklàsse, eini devon isch vorg’sàhn fer de Proteschtantisch Gottesdienscht.

D’Schüel wùrd ingewehjt am 8 Hornùng 1931.

Von 1932 àb, gibt’s zwei gemeschti Klàsse ùnter de Leitùng von M. Albert Ridé

1935 ware d’Büewe von de Maidle getrannt.

Grundschüel 1 : D’Schüel amenagiert,
Grundschüel 2 : 1930 d’Schüel von de Gare wùrd geböje
Grundschüel 3 : 2002, s’Dankmol wùrd deplaciert, am Plàtz isch jetz e grosser Schüelhof

L’INCENDIE DE LA HAFTELBUDIG / DE BRAND VON DE HAFTELBUDIG

L’INCENDIE DE LA HAFTELBUDIG

Photo  1 -  2 – 3 – 4 – 5 :
En ce matin du 11 janvier 1907, tous les employés de la société londonienne Hubert et Co  sont à leur travail. La société fabrique des œillets en celluloïd et emploie des jeunes, filles et garçons, du village. Un panier contenant des chutes de celluloïd (produit hautement inflammable) est malencontreusement déposé près du poêle qui ronfle. Le pire ne tarde guère. Le celluloïd s’enflamme, le bâtiment entier s’embrase et scelle le destin de vingt-deux jeunes, seize filles et six garçons. Les victimes sont mortes asphyxiées par les fumées toxiques du celluloïd en flammes.

Explosion 6 : Les rescapés de la catastrophe
Explosion 7 : Article l’Alsace du 17 janvier 1907
Explosion 8  - 9 : sur le chemin du cimetière sous le regard de la marée chaussée
Explosion 10 – Les corps carbonisés furent enterrés dans une fosse commune du cimetière où une colonne portant les noms des victimes témoigne encore aujourd’hui de cette catastrophe

DE BRAND VON DE HAFTELBUDIG

Fotos 1 – 2 – 3 – 4 – 5 :
Am Morje vom 11 Jänner 1907, àlli Arweiter von de G’sellschàft Hubert et Co sinn àn ihrem Arweitsplàtz. Die G’sellschàft fabriziert Haftele üs Plastik. S’schàffe jùngi Maidle ùn Büewe vom Dorf in dere Fàwrik. E Korb mit Plastik àbfàll wùrd leider nawe e Ofe g’stellt. De Plastik geht in Flàmme ùf ùn d’gànz fàwrik brannt ùn 22 jungi kùmme ùm’s Làwe, 16 Maidle ùn 6 Büewe. Sie sinn àlli versteckt dùrich de gifti Raüch.

Explosion 6 : D’Ewerlàwende von de Kàtàstroph
Explosion 7 : Artikel von l’Alsace vom 17 Jänner 1907
Explosion 8 – 9 : ùf’m Wàj fer ùf de Kerichhoft , d’Schàndàrme betrààchte d’Licht;
Explosion 10 – D’verbrannte Leiche sinn im e Gemeinschàftsgràb begràwe worre. E Stein mit de Nàmme von de Opfer erinnert àn dene schreckliche Dàà.

Galerie L’incendie de la Haftelbudig

LE PASSAGE À NIVEAU / DE BÀHNEWERGÀNG

LE PASSAGE À NIVEAU

 

Il était une fois une gare isolée, presque perdue, construite à l’est du ban communal de Geispolsheim en 1847, sur la voie ferrée Saint-Louis – Strasbourg. Elle va engendrer une nouvelle agglomération : Geispolsheim-Gare.

Le conseil municipal avait bien indiqué l’importance du Vieheweg, piste utilisée depuis des temps immémoriaux, représentant un élément vital quant à l’économie agraire du village.

Le Vieheweg perdit de sa valeur en tant que piste pour devenir un chemin assurant le transport de denrées de première consommation destinées au marché strasbourgeois sinon de Graffenstaden devenu un centre industriel. Pour y arriver, il fallait traverser la voie ferrée et qui dit voie ferrée, dit barrières. Les passages à niveau furent alors réalisés.

Les années passèrent, la circulation augmenta, la barrière fut de plus en plus sollicitée.

La voie fut électrifiée en 1960 – 1964.

Les accidents se multiplièrent, matériels pour certains, mortels pour d’autres, sans compter ceux qui choisissaient ce lieu pour mettre fin à leur vie.

En 1978 on construisit le passage inférieur. La population sur place s’insurgea et, sous la pression, on réalisa le passage mini-cabarit pour piétons et 1987. Cette création justifia pleinement la dépense engagée.

Le passage à niveau disparut alors du paysage local.

(Source : Raymond OURY)

DE BÀHNEWERGÀNG

Es isch emol e isolierti Gare, fascht verlore, wie geböje isch worre1847 oschtli vom Gemeineban von Geispolsheim, ùf de Bàhnstreck Saint-Louis – Strossburi. Diss gibt speeter e nejes quartier: Geispolsheim Gare.

De Gemeinderat het wohl bemerikt wie wechti de Vieheweg isch. Diss isch e wechtiger Wàj g’sinn fer d’àgràr Wirtschàft.

Mit de Zit isch der Waj immer meh benutzt worre fer de Transport von Lawesmittel fer d’Marik von Strossburi oder Graffestade. Fer ànne ze kùmme het m’r iwwer d’Schiene mien gehn. So isch dernoh decidiert worre die Bàhnewergàng ze realisiere.

D’Johre gehn erùm, ùn de Betrieb nimmt immer meh zü. Die Bàhnewergang ware immer meh benùtzt.

D’Streck isch elektrifiziert worre zwische 1960 ùn 1964;

S’gibt immer meh Unfalle, mit Materiel schàde fer manchi, detlichi fer ànderi, noch ànderi hàn sich s’Lawe genùmme.

1978, het m’r d’Unterfierùng geböje. D’Lit hàn sich ùfgerejt ùn so het m’r e dùrichgàng mini gabarit fer Füessgànger gemàcht 1987.

De Bàhnewergàng isch von dert àb total verschwùnde.

(source: Raymond OURY)

LA RUE DE VERDUN / D’VERDUN STROSS

LA RUE DE VERDUN :

Année1930. Première boulangerie-épicerie 33 rue de Verdun, tenue successivement par les familles Utz, Stoll et Scherr. La deuxième maison à gauche de la boulangerie est le Restaurant « Au nouveau quartier ».

Marie Oswald tient un SADAL au n°23 rue de Verdun. A sa fermeture, après la guerre, l’agence postale s’y installe momentanément.

D’VERDUN STROSS :

Johr 1930. D’erscht Beckerei- Krämerlàde, 33 Verdun Stross. Nooch ùn d’nooch hàn drine g’schàft: d’Familie Utz, Stoll ùn Scherr. S’zweite Hüs links von de Beckerei isch d’Wirtschàft „Au nouveau quartier“.

23 Verdun Stross: Marie Oswald betribt e SADAL 23, Verdun Stross. Wie de Làde zü gemàcht isch worre, isch d’Poscht e zit làng drinne g’sinn.

LA SALLE SAINT-JEAN / DE SAINT JEAN SÀÀL

LA SALLE SAINT-JEAN

En 1971, l’équipe fanion évolue en championnat régional et envisage la montée en championnat de France. La construction d’une salle de sports devenait indispensable.

De très nombreux bénévoles, conscients de l’utilité du projet, se retrouvent aux côtés des dirigeants du Cercle et de la paroisse.

Salle Saint-Jean 1 et 2 : 1972 – La salle Saint-Jean sort de terre
Salle Saint-Jean 3 : actuelle
Salle Saint-Jean 4 : actuelle

DE SAINT JEAN SÀÀL

1971 spielt d’erscht Mànnschàft in de regional Meischterschàft ùn dànkt àn ùfsteje in de championnat de France. S’het ùnbedingt e Sportsààl geböje mien ware.

Viel freiwillige Halfer hàn g’holfe ùn hàn de Vorstànd vom Verein  ùn von de Pfàrrei ùnterstitzt.

Saint Jean Sààl 1 ùn 2: 1972 De Sààl wùrd geböje
Saint Jean Sààl 3 : Hitzedààs
Saint Jean Sààl 4 : Hitzedààs

VUE AÉRIENNE / LÙFT BILDER

VUE AÉRIENNE :

1974 : Vue aérienne sur le stade de football (ASG), l’étang de pêche et les nouveaux courts de tennis en terre battue.

LÙFT BILDER :

1974 : Bilder üs de Lùft, vom Füessbàllplàtz (ASG), vom Fischweyer ùn d’neje TennisPlàtz üs Grùndbode.

VUE AÉRIENNE DU QUARTIER GARE / LÙFT BILD VOM QUARTIER GARE

VUE AÉRIENNE DU QUARTIER GARE :

(Photos de Pierrick Daul)

LÙFT BILD VOM QUARTIER GARE : 

(Photos de Pierrick Daul)

DEAMBULATION LIBRE DANS LES RUES DU VILLAGE

Point 1 : LE TRAMWAY / Punkt 1 : D’R TRAMBAHNHOF

Le tram arrive à Geispolsheim en 1925 avec l’extension, jusqu’à Ottrott, de la ligne Strasbourg – Lingolsheim réalisée en 1902.

Ce nouveau moyen de communication est très apprécié par les villageois. Certes le confort manque, mais la convivialité compense.

A cette époque, le tram a une fonction particulière pour les agriculteurs. Il leur permet de se procurer, sans se déplacer, les plants de choux cultivés en exclusivité à Krautergersheim. De grands paniers vides, étiquetés à leur nom, sont déposés sur un wagon plate-forme et réceptionnés en gare de Krautergersheim par les producteurs de plants. Ces derniers honorent les commandes et les renvoient le soir même à Geispolsheim.

A partir de 1955, le bus remplace le tram sur la ligne Strasbourg – Ottrott.

De Tram kùmmt ùf Geispolsheim 1925 mit de Verlängerùng, bis ùf Ottrott, von de Streck Strosburi – Lingelse von 1902.

Der nej Verkehrsmittel isch àrig beliebt von de Dorfinwohner. S’isch nit arig bequem, àwwer mir isch binànd un kànn mitenànd redde.

Zallemols, isch de Tram àrig wechti g’sinn fer d’Büüre. Sie kenne, ohne sich ze deplaciert, Krüt setzli kùmme lonn von Krautergersheim. Grossi Laari Kerb, mit jedem siner Nàmme drowwe, ware ùf e Wagon g’stellt ùn ware empfànge in Krautergersheim von de setzli Prodüzante. D’Bstellùnge ware gericht ùn z’oweds widder ùf Geispolsheim g’schickt.

Von 1955 àb, fàhrt de Autobus àm Platz vom Tram ùf de Streck Strossburi – Ottrott.

 

Point 2 : EGLISE ET PRESBYTERE / Punkt 2 : KERICH UN PFARRHUS

Quelle église avant celle-ci ?

Son orientation était inversée par rapport à l’actuelle. Parmi les vestiges probables qui nous sont parvenus, citons le vitrail représentant Sainte-Marguerite éclairant actuellement l’escalier d’honneur de la mairie, un panneau visible à partir de la nef et la cloche Marguerite datant de 1717.

Le 28 août 1769 le projet de construction de l’église est validé. La construction peut démarrer. La pierre angulaire côté sud de la façade est posée en 1770.

L’église est un édifice classé, inscrit sur la liste des Monuments Historiques. 

PRESBYTERE

C’est en 1987, sous le mandat du maire Marcel Geistel, que l’ancien presbytère datant du XVIIe siècle est transformé pour devenir la Maison de Retraite « Sans Souci ».

Cette maison accueille une quarantaine de résidents, originaires de Geispolsheim ou des communes environnantes. 

Het e Kerich existiert vor dere?

D’Orientierùng isch àndersch g’sinn geje die Hittig. Unter de Ewerraschte wie noch ze sàhn sinn, isch e Kerichefànschter wie d’Heili Marguerite vorstellt ùn wie d’Haüpstaj von de Mairie beleucht. Do isch noch e Plàtt wie m’r seht von de Nef üs ùn de Kericheturm Marguerite wie von 1717 stàmme.

De 28 Aügscht 1769 isch entschlosse worre e Kerich ze böje.

D’r Eckstein Südsit von de Fàssàd isch 1770 geleijt worre.

D’Kerich steht ùf de Lischt von de Monuments Historiques.

PFARRHUS

1987, ùnterem Mandàt vom Marcel Geistel, Maire, isch s’àlte Pfàrrhüs vom XVII Jàhrhùndert, amenagiert worre ùn isch jetz s’Altersheim „Sans Souci“.

Ungfàhr vierzig Pensionnaires von Geispolsheim ùn von de ùmlajendi Gemeine lawe dert.

Point 3a : L’EGLISE SAINTE-MARGUERITE / Punkt 3a : KERICH SAINTE-MARGUERITE

La place de l’église avant 1900. Au 1e plan, la bascule communale.

De Kericheplàtz vor 1900. Vorne d’Gemeinwöij.

 

 

Point 3b : L’ENTREE DE LA RUE DES CHEVALIERS EN 1905 / Punkt 3b : D’INFAHRT VON DE RUE DES CHEVALIERS 1905

De nos jours, s’y élèvent :

à gauche la maison des sœurs garde-malades, construite en 1905,

à droite l’ancienne école de garçons, bâtie en 1933.

(Collection photographique B.N.U. Strasbourg)

Hitzedààs seht m’r :

Links, s’Hüs von de Krankeschweschter, geböje 1905,

Rachts d’àlt Büeweschüel geböje 1933.

(Collection photographique B.N.U Strasbourg)

 

Point 3c : L’EGLISE SAINTE-MARGUERITE / Punkt 3c : KERICH SAINTE-MARGUERITE

Plan d’implantation de l’église entourée de son cimetière et de la Laube l’ancienne maison-école.

Extrait du plan cadastral – 1823

(Photo François Woehl)

Situation Plan von de Kerich ùmkreist vom Kerichhoft ùn von de Laube, s’àlte Schüelmeischterhüs.

Extrait vom Kàdàschter – 1823 

(Photo François Woehl)

 

Point 3d : LE CREDIT MUTUEL / Punkt 3d : CREDIT MUTUEL

Avant le Crédit Mutuel

25 rue Jeanne d’Arc

La Krummstrosse vue de l’église. La magnifique maison Speisser, Deckwendel, datant de 1625 de style renaissance sera remplacée en 1969 par le Crédit Mutuel.

Vor’m Crédit Mutuel

25, Jeanne d’Arc Stross

D’Krummstross, Sicht von de Kerich üs. S’wùnderschëëne Hüs Speisser, Deckwendel, von 1625, Renaissance Böjkùnscht.

1969 kùmmt de Crédit Mutuel àn de Plàtz.

 

Point 4 : LES 2 CLES ET L’ECOLE / Punkt 4 : DIE ZWEI SCHLESSEL UN D‘SCHUEL

11 rue du Maire François Nuss

La bâtisse actuelle date de 1858. La précédente propriété datait de 1608 et c’est en 1760 que l’auberge  Die Zwei Schlüssel – aux Deux Clefs – est ouverte. Elle arbore une belle enseigne en fer forgé. C’est la maison natale de François Nuss, élu maire le 17 novembre 1791 sera guillotiné le 6 novembre 1793, victime de la Terreur, avec ses 6 compagnons d’infortune.

Au fond à gauche, la maison Landmann qui laissera sa place à l’extension de l’école primaire.

11 Maire François Nuss Stross

D’r hittig Böj stàmmt von 1858. 1608 isch dert schùnn e Hüs g’stànde. 1760 het d’Wirtschàft „die Zwei Schlessel“ ùfgemàcht. E schëën’s Schild üs g“schmidene Ise hangt àm Hüs. S’isch s’Gebùrtshüs vom François Nuss. Er isch Maire gewählt worre àm 17 Novamber 1791, ùn gekepft àm 6 Novamber 1793, opfer von de „Terreur“ mit sine sechs Liidkàmeràde.

Hinte links, s’Landmann Hüs wie abgerisse wùrd wie d’ecole primaire vergressert isch worre.

Point 5 : BOULANGERIE GESCHANG / Punkt 5 : BACKEREI GESCHANG

12 rue du Château

En 1822 on y trouvait déjà une boulangerie.

Le bâtiment actuel date de 1954. La boulangerie Geschang est une référence pour le fameux Brieli.

12, rue du Château

1822 isch dert schùnn e Bäckerei g’sinn.

D’r hittig böj isch von 1954. D’Bäckerei Geschang bekànnt fer de famös Brieli.

 

Point 6 : LE CHATEAU / Punkt 6 : S’SCHLOSS

La date de construction du château reste inconnue. L’édifice était d’obédience impériale et habité par la famille Siegebert de Werde, landgrave de Basse-Alsace. On pourrait presque dire qu’il remplissait les fonctions d’un préfet. Le château dépendait directement de l’administration impériale.

En 1336, le landgrave Ulric de Werde atteste tenir le village de Geispolsheim avec « Twing und Bann » en fief masculin de l’évêché de Strasbourg.

En 1354, la famille Beger offre le château et ses appartements à l’évêque Jean. Ebelin Beger est usufruitier et garde le bénéfice du village, c’est-à-dire qu’il en tire les revenus.

En 1396, l’évêque Guillaume de Dietsch, à court d’argent, revend le village et le château aux Beger.

En 1404, le village avec son ban est racheté par le Grand Chapitre cathédral qui le gardera jusqu’à la révolution. Les Beger conservent le château. Après le décès du dernier Beger, le château tomba peu à peu en décrépitude.

En 1716, la tour restante est rasée.

S’Datùm wenn diss Schloss geböje isch worre bliit ùnbekànnt. De Böj isch kaiserlichi Abhangigkeit g’sinn ùn bewohnt von de Famili Siegebert de Werde, landgraf von Unter Elsass. Mir kennt fàscht sààwe dàss’r d’salwe Verantwortùnge het wie e hittiger Prefàkt. S’Schloss isch direkt ùnter de kaiserliche Verwàltùng g’stànde.

1336, de Landgraf Ulric de Werde bstatigt s’Dorf Geispolsheim ze bsitze mit „Twing ùnd Bann“àls mannliches Lehngüet vom Bischtum von Strossburi

1354, d’Famili Beger schànkt s’Schloss im Bischhof Jean. Ebelin Beger isch Nutzniesser ùn bhàlt d’gànze Inkùmme vom Dorf.

1396, de Bischhof Guillaume de Dietsch, üs Gald mangel, verkaüft widder s’Dorf ùn s’Schloss in de Beger.

1404, s’Dorf ùn de ganze Ban wùrd zerùckkaüft vom Grand Chapitre de la Cathédrale. Der bhàlt’s bis àn de Revolution. D’Berger bhàlte s’Schloss. Nooch’m Tod vom letschte Beger, wùrd s’Schloss nemmi ùnterhàlte ùn kejt zàmme.

1716, de Turm wie stehn gebliewe isch wùrd demoliert.

 

Point 7 : LE LAVOIR / Punkt 7 : S’WASCHHIESEL

Rinçage du linge au lavoir

Le lavoir était le lieu où les femmes se retrouvaient pour travailler dur, mais également pour s’adonner aux derniers cancans du village. 

Les rumeurs ont souvent colporté le fait qu’en amont du pont, on lavait les chevaux, et en aval du même pont, on faisait la lessive.

D’Wäsch wùrd g’schwankt im Waschhiesel

D’Fraüe hàn sich im Waschhiesel getroffe fer schwar ze schàffe, àwwer aü fer ratsche iwwer àlles wàs im Dorf bàssiert.

S’het sich erùm gereddt dàss vor de Brùck, d’Resser gewasche sinn worre, ùn wittersch ùnte het m’r im sàlwe Wasser, d’Wäsch gewasche.

Point 8 : L’EXPLOSION DE JANVIER 1907 / Punkt 8 : D’EXPLOSION VOM JANNER 1907

En ce matin du 11 janvier 1907, tous les employés de la société londonienne Hubert et Co  sont à leur travail. La société fabrique des œillets en celluloïd et emploie des jeunes, filles et garçons, du village. Un panier contenant des chutes de celluloïd (produit hautement inflammable) est malencontreusement déposé près du poêle qui ronfle. Le pire ne tarde guère. Le celluloïd s’enflamme, le bâtiment entier s’embrase et scelle le destin de vingt-deux jeunes, seize filles et six garçons. Les victimes sont mortes asphyxiées par les fumées toxiques du celluloïd en flammes.

La carcasse de l’atelier sinistré est rasée et remplacée par la maison d’habitation actuelle.

Les photos ont été prises à l’opposé de l’endroit où nous sommes. La rangée de maisons au second plan de la photo sont les maisons actuelles de la rue du Maréchal Leclerc.

Am Morje vom 11 Janner 1907, àlli Arweiter von de G’sellschàft Hubert ùn Co sinn àn ihrem Arweitsplàtz. Die Fàwrik màcht Plastik œillets ùn het jùngi vom Dorf ing’stellt, Maidle wie Büewe. E Korb mit Plastik àbfàll wùrd leider nawe e Ofe g’stellt. De Plastik fàngt Fiir, d’gànz Fàwrik brannt pletzli ùn debi kùmme 22 Jùngi ùm s’lawe, 16 Maidle ùn 6 Büewe wie àlli verstickt sinn ùnterem giftige Raüsch.

D’verbrànnt Fàwrik wùrd demoliert. Am Platz steht jetz diss Hüs.

D’Fotos sinn genùmme worre von de ander Sit von do wie m’r stehn. Die Hieser wie m’r im Hintergrùnd seht sinn die hitzige Hieser von de Maréchal Leclerc Stross.

Point 9 : MAISON DE ALPHONSE GRAFF / Punkt 9 : HUS VOM ALPHONSE GRAFF

16 rue Charles de Wendel – Viergass-

En 1670 cette propriété appartient à Urban Schaal.

En 1766 l’ancienne maison est remplacée par une nouvelle construction.

En 1868, la propriété part en fumée lors du grand incendie du 2 au 3 janvier. Louis Schall, propriétaire, reconstruit alors les bâtiments que nous connaissons aujourd’hui.

En 1925, Alphonse Graff transforme les bâtiments et y installe sa petite entreprise de serrurerie, vend du matériel électrique et des cycles.

16, Charles de Wendel Stross – Viergass

1670 g’heert diss Hüs im Urban Schaal

1766 wùrd e nejes Hüs geböje.

1868, bim Grossbrand vom 2 ùf de 3 Janner, brannt s’gànze Hüs. Louis Schall, ejetemer, böjt widder àlles ùf so wie’s Hitzedààs ze sàhn isch.

1925, Alphonse Graff böjt ùm, màcht e Schlosser Betrieb ùf, verkaüft elektrischi Sàche ùn Velos.

Point 10 : RUE GENERAL DE GAULLE / Punkt 10 : GENERAL DE GAULLE STROSS

51 rue du Général de Gaulle – dit Drajerlix puis Sifferlé

En 1924 Xavier Sifferlé créé son entreprise de peinture du côté de la rue de la République.

En 1948, il construit un débit de tabac sur le jardin à l’avant de la maison.

51, Général de Gaulle Stross – Drajerlix dernoh Sifferlé

1924, Xavier Sifferlé màcht e Molerbetrieb ùf, ùf de Sit von de Republique Stross.

1948, böjt’r e Düwàcklàde in de Gàrte vorne àm Hüs.

Point 11 : RUE GENERAL DE GAULLE : RESTAURANT / Punkt 11 : GENERAL DE GAULLE STROSS : WIRTSCHÀFT

Bâtisse datant de 1857. Louis Schaal construit une maison placée parallèlement à la Starckstrasse et y exploite un débit de boissons. Le bâtiment, accolé à elle et dont l’entrée principale se trouve dans la rue Charles de Wendel, sera construit plus tard.

En 1892, la propriété est vendue à Jean-Charles Prieur, brasseur connu de Strasbourg. Il construit le bâtiment qui longe la Viergasse et met le bien en location.

A partir de 1921, Joseph Schwoob et Louise Epp rachète la propriété. L’exploitation du débit de boissons sera gérée par leurs descendants.

Der Böj stàmmt von 1857. Louis Schaal stellt e Hüs nawenànder àn Starckstross ùn màcht e Wirtschàft ùf. S’Hüs wie dràn steht , wie de Haüptingàng in de Charles de Wendel Stross isch, wùrd speeter geböje.

1892 wùrd diss Hüs im Jean-Charles Prieur, Braüereimeischter von Strossburi, verkaüft.

Von 1921 àb, kaüfe de Joseph Schwoob ùn Louise Epp diss Gebej. D’Wirtschàft wùrd von de Nohfoljer vewàlt.

Point 11a : RUE GENERAL DE GAULLE : BOUTIQUE / Punkt 11a : GENERAL DE GAULLE STROSS : GSCHÀFT

44 rue du Général de Gaulle

Bâtisse datant de la fin du XVIIIe siècle comprenait à l’époque une maison d’habitation ainsi qu’une boulangerie

En 1797 un incendie endommage gravement la construction mais le propriétaire de l’époque Jean-Michel Schaal arrive à la restaurer.

La maison (photo) a été construite entre 1809 et 1857.

Après 1922 elle change de propriétaire et est mise en location. La famille Pintz y tiendra une mercerie-bonnèterie pendant de nombreuses années.

44, General de Gaulle Stross

Diss Hüs stàmmt von ànd’s XVIII Jàhrhùndert. Zallemols isch e Wohnùng ùn e Bäckerei drine g’sinn.

1797, e Grossbrand bschatigt zemli diss Gebej, àwwer de Ejetemer, Jean-Michel Schaal, kànn’s restauriere.

S’Hüs (Foto) isch geböje worre zwische 1809 ùn 1857.

Nooch 1922, wachselt de Ejetemer ùn wùrd verlehnt. D’Famili Pintz betriebt johrelàng e Mercerie Gschàft.

Point 12 : FONTAINE / Punkt 12 : BRUNNE

Vue d’ensemble de la rue du Général de Gaulle, on y installa la fontaine au premier semestre 1993.

(Collection Marie-Thérèse Geistel)

Gsàmt Üssicht ùf d’General de Gaulle Stross. De Brunne isch geböje worre im erschte hàlwe Johr 1993.

(Collection Marie-Thérèse Geistel)

Point 13 : RUE DU MAIRE NUSS / Punkt 13 : MAIRE NUSS STROSS

4, Rue du Maire Nuss

En 1650, habitent à cet endroit Georges Lingelser et son épouse Marguerite Nuss. Plusieurs propriétaires jusqu’en 1861. La Commune a décidé d’acquérir le bien pour y installer une grande salle de classe.

En 1871, la Commune investit dans la construction d’une nouvelle mairie et d’une nouvelle école des filles. Les nouveaux bâtiments sont inaugurés en automne 1875. L’école des filles va fonctionner pendant plus d’un siècle sous la direction de Sœurs de la Divine Providence. A présent, il abrite certains services de la mairie.

(Collection Speyser-Schaal)

4, Maire Nuss Stross

1650, hàn de Georges Lingelser ùn sini Fraü Marguerite Nuss dert Gewohnt. Bis im Johr 1861 het’s e pààr Ejetemer gànn. D’Gemein kaüft diss Güet fer e Schüelklàss drüss màche.

1871, böjt d’Gemein e neji Mairie ùn e neji Maidelschüel. D’Inwehjùng find im Spootjohr 1875 stàtt. D’Maidelschüelfùnktionniert iwwer hùndert Johr ùnter de Leitùng von de Schweschtere von de Divine Providence. Dàdo sinn mànchi Services von de Mairie drine.

(Collection Speyser-Schaal)

 

Point 14 : LE FOUR BANAL / Punkt 14 : BECKE VALTE

Construite en 1631 par le Grand Chapitre de la Cathédrale, cette maison est, sans aucun doute, la plus ancienne datée du village. Auparavant se trouvait à cette place le Backhaus, où la famille Kuntz exerçait la profession de boulanger. En 1385 déjà, on relève un Kuntz de Geispolsheim, maître boulanger et membre du conseil de la ville de Strasbourg.

En 1595, le four banal était occupé par Jean Kuntz.

Banal, du mot ban qui signifie « astreindre » au moyen d’une taxe au profit du seigneur. Les habitants avaient obligation de faire cuire leur pain en ce lieu.

Jean Kuntz, cultivateur et boulanger, fait partie des notables du village, il est le Heimburger pour l’année 1748 (administrateur).

Il ne reste plus, aujourd’hui, que quelques traces de ce passé, comme l’entrée murée de la boulangerie du côté de la rue des jardins, et le bretzel, symbole des boulangers, inséré dans le mur et le sobriquet.

Geböje worre im Johr 1631 vom Grand Chapitre de la Cathédrale, diss Hüs isch àllewaj s’ältschte vom Dorf. An dem Plàtz isch zeerscht s’Backhaus g’stànde, wo d’Famili Kuntz àls Bäcker g’schàfft het. Schùnn im Johr 1385, het’s e Kuntz von Geispolsheim gànn, Bäckereimeischter ùn Metglid vom Conseil von de Stàdt Strossburi.

1595, Jean Kuntz bedient de Bachoffe „banal“.

D’Inwohner hàn obligatorisch ihr Brot in dem Offe mien bàche lonn. Sie hàn e Stier mien bezàhle.

Jean Kuntz, Büür ùn Beck, isch e Persenlichkeit g’sinn im Dorf. Er isch de Heimburger g’sinn fer s’Johr 1748 (Verwàlter)

S’bliewe nemmi viel Zeiche von dere Zit, üsser de Gemürt Ingàng von de Beckerei ùf de Sit rue des Jardins, d’Brëttschtëll, Symbol von de Becker, in d’Wand gemürt ùn de Ewernàmme.

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