Depuis 2015, le moustique tigre s’est implanté dans 22 communes de l’Eurométropole de Strasbourg.

Ce moustique est transmetteur potentiel de maladies virales (chikungunya, dengue et zika).
L’an dernier, quatre cas de dengue ont été répertoriés dans le Bas-Rhin.

En savoir plus sur le moustique tigre

Aedes Albopictus, communément appelé moustique tigre :
De très petite taille, il se distingue des autres moustiques par sa coloration contrastée noire et blanche, c’est pour cela qu’il se nomme « moustique-tigre ».

Avant d’être un transmetteur, ce moustique est particulièrement nuisible :
Ses piqûres interviennent majoritairement à l’extérieur des habitations, pendant le jour, avec un pic d’agressivité à la levée du jour ainsi qu’au crépuscule.

C’est un moustique urbain qui se déplace peu (rayon de 150m).  Son expansion résulte des transports passifs en particulier le commerce international de pneus. Les gîtes de reproduction du moustique tigre sont toujours de petite taille. Ils sont principalement fabriqués par l’homme, en milieu urbain, dans leurs domiciles (cours, jardins, balcons, …), des espaces publics.

Comment lutter contre eux ?

Lutte anti-vectorielle préventive :

Un moustique tigre vit environ un mois et peut pondre jusqu’à 500 œufs. Les larves n’ont besoin que de quelques millimètres d’eau et d’une semaine pour se développer. Sans eau, pas de moustique ! De mai à octobre, il faut donc empêcher absolument le moustique tigre de pondre dans l’eau. Et pour cela, chacun à un rôle à jouer, avec des gestes simples qui doivent devenir automatiques.

Ces gestes sont les suivants :

  • Enlever les objets abandonnés dans les jardins, parcs ou terrasses qui peuvent servir de récipient, vider les soucoupes, vases, …
  • Substituer l’eau des soucoupes des pots de fleurs par du sable humide,
  • Vérifier le bon écoulement des eaux pluviales (gouttières, toits-terrasse, regards, …),  
  • Munir les réserves d’eau, les récupérateurs d’eau de voiles anti-moustiques,
  • Surveiller et traiter dès leur mise en eau les gîtes présents sur la voirie et les espaces publics (avaloirs pluviaux, bassins, creux d’arbres, …) , …